Stress hydrique

Le terme de stress hydrique est apparu relativement récemment pour rendre compte d'une situation de plus en plus fréquente. Ainsi, il est employé pour désigner ces périodes durant lesquelles la demande dépasse la quantité d'eau disponible. Ou lorsque sa qualité en limite l'usage. La France offre entre 2.500 et 6.000 m3 d'eau par jour à chacun de ses habitants. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) parle de stress hydrique lorsque la disponibilité en eau, par an et par habitant, est inférieure à 1.700 m3. Et le risque de stress hydrique ne plane pas que sur les pays chauds. Il concerne également des pays froids où le gel peut bloquer l'accès à l'eau liquide.

Selon les Nations Unies, près de 3 milliards de personnes devraient avoir à faire face à un stress hydrique d’ici 2025.

Cette carte, éditée par le World Resources Institute, montre les projections de stress hydrique pour la planète en 2040 (en rouge foncé, les zones subissant le stress le plus important).

Le premier impact du stress hydrique s’observe sur la végétation. Lorsque l’évapotranspiration n’est pas compensée par des apports en eau douce. Le manque d’eau se fait ressentir, les plantes mettent en œuvre des mécanismes d’adaptation qui impactent par exemple leur développement et leur croissance. Les risques de feux de forêt augmentent alors. Les productions agricoles souffrent.

Puis ce sont les ressources en eau douce qui sont impactées. En effet, en période de manque d’eau, les rivières s’assèchent et les eaux souterraines risquent la surexploitation. La qualité des eaux est également dégradée (eutrophisation, pollution, intrusions salines, etc.).

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