Mercure (pollution au)
Il est assimilé par les organismes vivants sous une forme chimique très toxique : le méthylmercure (notamment in utero et dans la petite enfance)
Selon le Programme des Nations Unies pour l’environnement, au cours des 100 dernières années, la quantité de mercure dans les 100 premiers mètres des océans a doublé et augmenté de +25% dans les eaux plus profondes.
La consommation de poissons constitue la principale source d’exposition alimentaire de l’homme au méthylmercure selon l’Anses. Le niveau de contamination augmente chez les espèces marines situées en haut de la chaîne alimentaire : requin, marlin, espadon, lamproie, thon rouge du Pacifique, mais aussi le homard, les petites baleines et les phoques.
Résultat : les poissons et les autres espèces aquatiques consommées par l’Homme ont des concentration en mercure qui dépassent souvent les niveaux de sécurité alimentaire définis par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).
Selon le Biodiversity Research Institute
- Poissons qui ne devraient pas être mangés : marlin, maquereau roi, espadon, thon rouge du Pacifique
- 1 fois / mois max : autres espèces de thon, mérou, merlu, homard américain
- 1 à 2 fois / semaine : bar, anchois, chinchard, sardine, flet (1 fois), hareng, maquereau tâcheté, mulet, morue, sole (2 fois)
- Sans restriction : aiglefin et saumon (élevage bio), mollusques et crustacés
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SOURCES
- « Rapport du PNUE sur L’Evaluation Mondiale du Mercure : Rapport 2013 et Mise à jour 2017 », CDurable.info, 18/05/2017
- «Comment manger du poisson sans s'intoxiquer au mercure?», notre-planete.info, 04/03/2019
- «L'exposition au mercure dans les pays en développement augmente selon le PNUE», Graziella Dode, Actu Environnement, 11/01/2013,
- “Mercury in the global environment - Understanding Spatial Patterns for Biomonitoring Needs of the Minamata Convention on Mercury”, Biodiversity Research Institute, mars 2016