Symbiocène

Néologisme inventé par Glenn Albrecht. Ere de l’histoire de la Terre basée sur la symbiose, succédant à l’Anthropocène. Au Symbiocène, l’empreinte des humains sur la Terre sera réduite au minimum. Toutes les activités humaines seront intégrées dans les systèmes vitaux et ne laisseront pas de trace. Glenn Albrecht développe les caractéristiques de ce Symbiocène qu'il appelle de ses vœux dans son livre "Les émotions de la Terre - Des nouveaux mots pour un nouveau monde" (2020).

Selon son auteur, le Symbiocène sera une ère caractérisée par l’intelligence et la pratique humaines répliquant les formes et les processus symbiotiques se renforçant mutuellement pour reproduire la vie dans les systèmes vivants.

Cette période de l’existence humaine connaîtra une affirmation positive de la vie et offrira la possibilité de la réintégration complète du corps humain, de sa psyché et de sa culture dans le reste de la vie. Loin du primitivisme et du retour en arrière, le Symbiocène requiert au contraire un élan massif d’innovation et de créativité.

Les humains déploieront inventivité et créativité pour réaliser et conserver un état de symbiosité. Les émotions positives de la Terre valorisant par-dessus tout la vie partagée seront omniprésentes. Alors les humains et les autres formes de vie vivront ensemble en tissant des relations d’entraide. Voilà qui sera nouveau.

Selon Glenn Albrecht, les principes organisateurs du Symbiocène seront les suivants :

  • Le caractère totalement recyclable et biodégradable des intrants et extrants du système de production
  • Des énergies renouvelables non polluantes, sûres et socialement justes
  • Une intégration totale et harmonieuse des systèmes humains dans les systèmes biogéochimiques à tout échelon
  • L’utilisation des ressources renouvelables locales et dans la biorégion
  • L’élimination des déchets toxiques à toutes les étapes de la production, de la consommation et de l’entreprise
  • Le respect et la compréhension de toutes les espèces, grandes ou petites, ayant leur propre intérêt à vivre et leur propre biocomunem
  • La reconnaissance de l’homéostasie à grande échelle ou d’une hétérostasie locale où le conflit est reconnu comme un élément d’une coopération à grande échelle
  • La protection des liens symbiotiques entre et à l’intérieur même des espèces, à tout échelon
  • La rétablissement des liens symbiotiques qui ont été rompus lors de l’Anthropocène.

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SOURCES

1 réflexion au sujet de « Symbiocène »

  1. Utopique, comme dans « Le meilleur des mondes » ? Peut-être pas, Mais cela devra passer par un gigantesque remaniement de l’éducation dès la plus petite enfance…. !

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