Néanmoins, la superficie des forêts primaires fait partie de plusieurs importants indicateurs de l’état des écosystèmes forestiers et ces forêts vierges fournissent de nombreux services écosystémiques autres que la conservation de la biodiversité : conservation des sols et des eaux, séquestration du carbone et préservation de valeurs esthétiques, culturelles et religieuses.
En zone tropicale (là où la biodiversité forestière est la plus élevée, mais aussi, souvent, là où les pressions humaines sont récemment devenues les plus élevées), une étude de 2011 fondée sur la comparaison de nombreux échantillons de forêts plus ou moins dégradées a conclu que « pour maintenir la biodiversité tropicale, il n’y a pas de substitut possible aux forêts primaires », même si, comme a conclu une autre étude datant aussi de 2011, elles restent néanmoins vitales quand elles sont dégradées.
Toutes les forêts anciennes ne sont pas primaires, elles sont dites secondaires quand elles sont régénérées depuis longtemps sur une forêt autrefois détruite ou dégradée, significativement modifiée ou exploitée par l’Homme.