Hopepunk
Présentation du genre Hopepunk
Comme l’indique Alexandra Rowland, le Hopepunk s’élève en réaction au grimdark, « grim darkness » (littéralement « sombre obscurité »), un autre sous-genre de fiction qui se démarque par des univers cyniques, sans illusions, amoraux, violents, voire nihilistes. Le grimdark est cousin du cyberpunk, un genre qui dépeint de façon lugubre et pessimiste des sociétés à la technologie avancée, dont les habitants sont généralement cyniques ou désabusés.
Alors qu’une grande partie de la planète est confinée dans la crainte d’un virus dévastateur, que l’environnement part en fumée, que les économies s’enfoncent dans des crises aux conséquences affolantes, que les inégalités et les extrémismes augmentent, la tentation du fatalisme et du désespoir est puissante.
C’est là qu’intervient le Hopepunk : pour affirmer que tout n’est pas perdu et qu’un meilleur avenir est possible. Les récits Hopepunk proposent un futur réaliste, mais optimiste, où des personnages se dressent face au cynisme et à l’effondrement, sans renoncer, pour exiger que les choses s’améliorent.
Alors que le Solarpunk se concentre beaucoup sur les technologies et l’écologie, le Hopepunk se tourne vers l’humain et vers ses émotions et sentiments.
Les écrits Hopepunk se sont multipliés depuis 2018 principalement aux Etats-Unis pour s’opposer à la vision du futur projetée par une Amérique trumpienne.