Des chercheurs de l’université de Cambridge ont mis en exergue les 12 discours de « retard climatique » (climate delay), perçus comme les 12 excuses habituelles qui justifient l’inaction climatique.
Voici une petite liste de ces arguments :
- Catastrophisme : « De toute façon, c’est trop tard, on est foutu ! »
- Impossible : « Les gens ne voudrons jamais ! »
- Individualisme : « C’est la faute des gens ! Il suffit de voir comment ils jettent leurs déchets par terre. »
- Comparaison internationale : « C’est la faute des chinois, notre impact à nous est minime. Ce n’est pas ici qu’il faut agir »
- Passager clandestin : « Si nous faisons des efforts, d’autres en profiteront. Alors à quoi bon nuire à notre compétitivité ? »
- Optimisme technologique : « La technologie va nous sauver. »
- Des paroles et peu d’actes : « Nous sommes en marche, en étant le pays qui a accueilli la COP 21 et organisé la première Convention citoyenne pour le climat au monde. »
- Efficacité énergétique : « Il faut croire dans l’innovation. Nos moteurs consomment de moins en moins. Bientôt ils ne consommeront plus rien. »
- Interdire d’interdire: « Il ne faut pas contraindre car ce serait contreproductif. Il vaut mieux vaut inciter. »
- Invoquer la gronde populaire : « Si l’on fait passer telle ou telle mesure, il y aura de nouveau les gilets jaunes ».
- Caricaturer les mesures en lubie de bobos privilégiés : » Que fait-on des pauvres et pays en voie de développement ? Vous pensez qu’ils accepteront de décroître ? »
- Coût économique : « Comment financer tout ça ? Le coût de mesures contraignantes se ferait contre les plus démunis et cela est injuste. »
En d’autres termes, oui, le changement climatique est un problème, mais il y a toujours une bonne excuse pour ne rien faire. Connaître ces 12 excuses types permet d’y opposer des contre-arguments pour les dépasser.
Pour la façon d’y répondre, consulte la source en bas !
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