Comme l’écrit Glenn Albrecht, « Si nous admettons donc que l’amour du paysage et des lieux puisse être une émotion puissante, surtout pour les peuples indigènes et ceux qui vivent près de la terre, vivre l’expérience de leur dévastation durable provoque une émotion ou un état psychique tout aussi puissant.
En raison du réchauffement climatique, nous avons assisté au retour régulier de désastres d’origine anthropique comme les ouragans, à La Nouvelle-Orléans, Houston, New York, Mumbai, et ailleurs dans le monde. Les gens aimant leur paysages, qu’ils soient urbains, ruraux, forestiers, fluviaux ou des villages, voient cet amour leur être arraché. La topophilie est ainsi remplacée par la solastalgie et le tierratrauma (voir les fiches correspondantes). »