Barrau (Aurélien)

1973- ?, Français

Aurélien Barrau est un astrophysicien français également docteur en philosophie et engagé sur les questions d'écologie politique. Il affirme à chaque intervention que la « situation est dramatique », parle de « crash du système planète Terre » et d’« extermination de la vie sur Terre ».

Aurélien Barrau, l'astrophysicien

Aurélien Barrau est un astrophysicien français réputé pour ses travaux et ses nombreuses publications, spécialisé en relativité générale, physique des trous noirs et cosmologie. Il travaille au Laboratoire de physique subatomique et de cosmologie de Grenoble (LPSC) au sein du polygone scientifique. Il est également professeur à l’université Grenoble-Alpes. Il a été membre du comité de direction du Centre de physique théorique de Grenoble-Alpes et du laboratoire d’excellence ENIGMASS, et responsable du master de physique subatomique et de cosmologie de Grenoble. Il est membre nommé du Comité national de la recherche scientifique (CoNRS), section physique théorique. Il travaille actuellement sur la gravitation quantique.

Aurélien Barrau, le militant écologiste

Également docteur en philosophie et engagé sur les questions d’écologie politique. Il a notamment lancé avec l’actrice Juliette Binoche un appel intitulé « Le Plus Grand Défi de l’histoire de l’Humanité » signé par plus de 200 personnalités, dans le journal Le Monde en septembre 2018 à la suite de la démission du ministre de l’écologie Nicolas Hulot. Cette tribune soutient qu’il faut une action politique ferme et immédiate face au changement climatique. Il poursuit son action dans les médias où il affirme à chaque intervention que la « situation est dramatique », parle de « crash du système planète Terre » et d’« extermination de la vie sur Terre ».
Dans le cadre du festival Climax organisé à Bordeaux du 6 au 9 septembre 2018, lors de la conférence intitulée « Quel nouveau contrat social avec le vivant ? », il transforme son intervention en tribune politique « parce que face à l’urgence, on n’a plus le choix » et réitère son appel à un changement sociétal pour préserver la vie et la planète.
En mai 2019, il publie le livre « Le Plus Grand Défi de l’histoire de l’humanité ». Selon lui l’état d’urgence écologique s’appuie sur des phénomènes déjà en cours. Il cite la baisse des populations d’animaux sauvages, 60 % en moins depuis 40 ans, et la chute des deux tiers de la biomasse dans la branche du vivant qui comporte le plus d’individus et d’espèce. Il relie cela non seulement au réchauffement climatique, mais aussi à la pollution et à la disparition des espaces naturels. Il estime qu’il existe un gouffre entre les promesses des pouvoirs publics et la réalité des mesures concrètes mises en route : « N’ayons pas l’impression qu’il faut accélérer l’effort. Il faut le commencer. Nous n’avons rien fait pour le moment. Chaque année est pire que la précédente. »
Il critique la « religion de la croissance » du PIB, un indicateur qui est, selon lui, « directement proportionnel au désastre écologique ». Il estime que le problème est avant tout systémique mais que beaucoup peut aussi être fait à l’échelle individuelle, par exemple en ne consommant plus de viande ou en se déplaçant moins.
Il s’engage concrètement aux coté d’intellectuels comme Bruno Latour et Gaël Giraud et dit plaider pour un activisme fractal, c’est-à-dire un activisme déployé sur toutes les échelles.
Il a publié « Le plus grand défi de l’histoire de l’humanité : face à la catastrophe écologique et sociale » aux éditions Michel Lafon. Constat alarmiste sur la situation dans laquelle se trouve la planète terre, Aurélien Barrau y explique qu’il faut réfléchir en terme de « vivant » plutôt que de « biodiversité », afin de bien comprendre que la catastrophe écologique menace directement nos vies. Il appelle à une révolution plutôt qu’à une transition et explique que « l’ampleur du désastre est à la démesure de notre responsabilité ».

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